EDITORIAL: UNE INTERPRÉTATION DE LA SITUATION ET DES COMBATS ACTUELS. TRUMP EST IL UN TRAITRE DE CLASSE?
Résumé: il est soutenu dans ce texte très audacieux mais fondé sur un examen serré des données que les puissances occidentales font un amalgame entre leur ennemi de l’intérieur, les populistes et leur ennemi de l’extérieur les Russes.
Un peu comme cela s’est opéré lors de la guerre froide ou il s’agissait de lutter contre la menace communiste à l’intérieur et la menace soviétique à l’extérieur.
La crise et l’affaiblissement des pays occidentaux par la dislocation sociale en cours, les conduit à prendre très au sérieux cette similitude historique.
Les occidentaux croient qu’il y a un créneau pour neutraliser les Russes et leur refus de l’unilatéralisme, leur refus de l’ordre impérial actuel. Ils pensent qu’il faut le faire car le populisme progresse et il progressera encore plus lors du prochain retournement conjoncturel avec la remontée du chomage.
Je soutiens , je sais c’est audacieux , qu’en affrontant les Russes les élites occidentales ne cherchent rien d’autre qu’à pérenniser leur ordre social.
En fait ils combattent leur propre peuple et en tous cas la partie de leur peuple qui refuse l’ordre inique et scandaleux actuel.
Ils veulent lui donner une leçon.
Le risque, les risques sont à nouveau apparents, et par leur gravité, ils dépassent largement l’incidence qu’ils pourraient avoir sur les marchés. Cet essai est donc de portée générale.
Nous voulons parler du risque de chaos, constitutionnel, par exemple aux Etats-Unis avec la nouvelle initiative de Mueller qui perquisitionne chez l’avocat privé de Trump et fouille dans des affaires qui n’ont rien à voir avec l’enquête initiale sur le jeu de la Russie lors de élections.
Nous voulons parler également du risque géopolitique avec l’opération de provocation/manipulation qui a consisté à monter un « false flag » d’attaque chimique dans la Goutha pour avoir un prétexte d’escalade alors que Trump voulait au contraire se désengager.
La situation est grave. elle fait suite à une autre provocation, britannique avec cette affaire Skripal dans laquelle la Russie a été condamnée, sans preuve et sans avoir le droit d’examiner le dossier.
Ces deux affaires, plus celle de la perquisition chez l’avocat Cohen montrent que le cynisme est total pour parvenir aux objectifs , lesquels sont doubles, monter un dossier d’agression contre la Russie et l’Iran et obtenir la mise hors jeu politique de Trump. Le cynisme, l’absence même de prudence , démontrent si besoin en était que certains milieux sont prêts à absolument tout pour parvenir à leurs fins.
Les fins ne sont pas explicitées, mais on les connaît, il s’agit de :
-perpétuer l’ordre global unilatéral ancien au profit des Etats-Unis et de leurs alliés anglo saxons
-maintenir autant que faire se peut la tendance à la globalisation, à l’ouverture et à la disparition des frontières et des identités afin d’assurer la victoire du pouvoir économique sur le pouvoir politique
-de forcer les partenaires de l’OTAN qui pourraient être récalcitrants comme l’Allemagne à se solidariser même si ils ne sont pas d’accord en construisant artificiellement un ennemi commun
-de maintenir le chaos au Moyen Orient afin d’empêcher tout retour au nationalisme et instaurer des régimes religieux sources de guerres perpétuelles et de régression
Sur le dernier « false flag » qui consiste à monter une attaque chimique en Syrie, Ron Paul, dans sa sagesse résume tout: quel en serait le motif puisque Assad a gagné , pourquoi prendrait il ce risque idiot! Pourquoi serait il suicidaire en franchissant une ligne rouge internationale?
Ron Paul: « I cannot see any reason why Assad would do this, there’s no reason for Russians to have done that. Unlike Russia and Syria, the forces who want to see the US staying in Syria have a clear motive. »
Ron Paul pose la bonne question: pourquoi Assad aurait-il déclenché une attaque chimique?
Il vient de vaincre de façon décisive les jihadistes, ils quittent la Goutha, entassés dans des bus, la tête basse, désarmés.
Par ailleurs il y a quelques jours, les Russes ont fait un effort considérable pour avertir la communauté internationale qu’un mauvais coup se préparait et que l’on allait assister à un « false flag », une opération tordue pour faire croire à une attaque chimique.
Enfin rien dans cette affaire n’a été vérifié, il n’y a aucune preuve; les sources, nauséabondes, sont des officines dont on sait qu’elles sont payées pour faire ce travail de désinformation.
Assad a demandé une enquête officielle de l’OPCW qui fait autorité internationale en la matière, demande qui a été acceptée.
Si l’opération de manipulation/provocation n’est guère étonnante , on s’y attendait et on connaît la volonté des alliés des américains de pousser à la guerre, ce qui est renversant c’est la réaction de Trump: il a immédiatement chaussé les patins qui lui étaient tendus, il a accepté sans hésitation aucune de croire à l’attaque, il a menacé Poutine, la Russie et l’Iran tous ensemble .. ils vont payer le prix fort.
Le Tweet de Trump: “Many dead, including women and children, in mindless CHEMICAL attack in Syria. Area of atrocity is in lockdown and encircled by Syrian Army, making it completely inaccessible to outside world. President Putin, Russia and Iran are responsible for backing Animal Assad. Big price…”
Aucune prudence, aucune retenue, aucune vérification, on appuie sur le bouton et hop voila la déclaration de guerre qui sort! Peu importe le doute , peu importe le non-sens qui aurait conduit Assad à relancer le conflit alors qu’il vient de remporter la victoire, Trump fonce tête baissée dans le panneau, dans le drapeau rouge que l’on agite devant lui.
Ce n’est pas la première fois que les fauteurs de guerre font le coup de l’attaque chimique, ils l’ont fait à Obama et c ‘est son propre secrétaire d’état à la défense qui à l’époque a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que le gouvernement syrien ait lancé une attaque chimique. Et pour cause le gouvernement syrien n’est pas fou , contrairement à ce que semble maintenant être Trump, il sait que les attaques chimiques constituent la ligne rouge à ne pas franchir si on veut empêcher l’escalade de l’intervention américaine. Si une super puissance fixe des lignes rouges et indique que si vous les franchissez, elle interviendra, il est évident que vous n’allez pas les franchir!
Il y a quelques jours Trump a surpris tous les observateurs en annonçant qu’il avait décidé de retirer les USA de Syrie et qu’il préparait un calendrier en ce sens. Il est difficile de ne pas voir une relation de cause à effets entre les deux faits, d’un côté Trump dit qu’il va se retirer et de l’autre une attaque chimique est lancée dont on sait qu’elle va l’inciter non seulement à rester mais en plus à s’impliquer plus avant.
Trump a été élu sur des convictions totalement opposées à celles des fauteurs de guerre, il a critiqué la guerre d’Irak fondée sur le mensonge, il a critiqué le « regime change », il a critique les interventions tous azimuts, il a démoli verbalement l’OTAN, bref il a promis de cesser les aventures et de se consacrer au redressement de l’Amérique, America First. Les gens qui ont élu Trump, les « déplorables » comme les désignent les élites, ces gens sont contre les aventures extérieures, ils sont pour le repli . En son temps Trump n’a pas eu de parole assez forte pour stigmatiser Obama et maintenant il fait ce qu’il lui reprochait! Quel genre d’homme est il pour au même moment annoncer qu’il va se retirer de Syrie, et nommer le super néo-con belliciste Bolton, partisan de la création d’un état sunnite en Syrie, comme conseiller?
Si on reste au plan de l’analyse personnelle, force est de conclure que Trump est plus qu’incohérent, il est soit fou soit aux abois. Il vit au jour le jour, sans ligne directrice, sans structure et la valse des personnels est le reflet de cette situation de folie ou de panique.
Notre interprétation va plutôt dans la direction de la panique: Trump a dépassé son seuil de compétence et d’intelligence et comme il est aux abois, menacé de toutes parts, il improvise sans cesse, comme un culbuto, sans objectif , sans stratégie et sans mémoire. Il est ballotté.
La personnalité de Trump, joue nous semble t il un rôle important mais elle n’explique pas tout.
Il y a plusieurs niveaux d’analyses, le niveau personnel, le niveau géopolitique et militaire et le niveau politique et social.
Ce qui nous frappe dans le Tweet de Trump c’est l’immédiate association entre Poutine, Assad et l’Iran. L’ordre dans lequel sont listées les cibles est révélateur , nous ne croyons pas au hasard, cet ordre indique que la vraie cible c’est Poutine. C’est la première cible qui est venue à l’esprit de Trump alors que personne ne peut imaginer un seul instant que Poutine ai quoi que ce soit à voir avec cette supposée attaque chimique.
Nous sommes dans la continuité de l’affaire Skripal laquelle à consisté, sous la direction des Anglais complètement hystériques , à désigner Poutine comme le vilain, comme l’ennemi que l’on a le devoir et le droit de combattre.
Nous sommes dans la même opération sinistre qui consiste à fabriquer un ennemi afin de forcer ses propres partenaires à serrer les rangs, à se solidariser, à s’unifier. Le système impérial américain selon les néo-cons a besoin d’un ennemi pour exister. Cette interprétation nous a été fournie par les Allemands, puisque leur Ministre des Affaires Etrangères n’a pas hésité à le dire clairement en manifestant sa réticence, les anglais ont forcé leurs partenaires à se solidariser et à étaler une unité. Les Allemands veulent non pas l’escalade mais la désescalade et les anglo saxons leurs forcent la main.
Pourquoi faut il obliger à serrer les rangs? Parce qu’ils menacent de se distendre voyons. Poutine fait le pari que l’OTAN va à terme se disloquer parce qu’elle va cesser d’avoir ses raisons d’être et surtout parce que les intérêts des USA et de leurs amis britanniques d’une part et ceux de l’Europe d’autre part divergent. On voit bien que l’Allemagne renacle, traîne les pieds et qu’elle ne va pas accepter sans sourciller la multiplication/aggravation des sanctions contre l’Iran et la Russie.
Après le niveau d’analyse personnel, le niveau d’analyse géopolitique et militaire, il y a incontestablement un niveau de politique intérieure, un niveau social, un niveau beaucoup plus subtil d’ordre intérieur.
Expliquons nous car cela est loin d’être évident.
Les pays occidentaux sont disloqués, divisés et le système politique bi-partisan vole en éclats. Tout ceci prend la forme d ‘une montée de ce que l’on appelle pour le mépriser, le populisme. C’est une nouvelle forme de lutte des classes, imparfaite, pas très reluisante, pleine de gangue.
La thèse que nous exposons ici est celle d’une sorte de recommencement/répétition de l’histoire, en caricature et en travesti. Le mouvement des petites gens a muté après la chute du mur de Berlin, lorsque la référence au communisme réel a disparu. Les intellectuels ont déserté le peuple, ils l’ont trahi et ils sont passés avec armes et bagages, ce qui est beaucoup dire car ils sont sans armes, impuissants, ils sont passés à l’ex-ennemi, chez les bourgeois. Et ils ont laissé les prolos et les pauvres gens seuls, sans guide. Pire ils haïssent les prolos et les pauvres comme le dit si bien Houellebecq. Et qu’ont fait ces orphelins? Ils sont passé chez les populistes; partout ils sont passés chez ceux avaient les mêmes racines qu’eux. Immédiatement les bourgeois et les intellectuels , au service de leurs nouveaux maîtres, leur ont collé l’étiquette infamante de populistes et de fachos. Ces classes sociales sont devenues des sortes d’anges déchus, pire que Satan, de porteurs d’espoir pour la société toute entière, elles sont devenus porteuses de merde.
Ce qui nous met la puce à l’oreille, dans l’actualité c’est le comportement de l’homme politique le plus pourri, le plus compromis en Occident c’est à dire le comportement de Tony Blair. Ou plutôt le comportement de Tony Blair face à Corbyn. Blair est le social démocrate pourri qui a trahi et s’est rallié à la Sorosserie et Corbyn est le social démocrate qui est resté à gauche, d’inspiration marxiste, clairement populiste et pro russe. Je ne donne cet exemple de Blair et de Corbyn pour mieux faire toucher du doigt ce que je veux exprimer.
Blair, vous savez c’est celui qui avait fourni et brandi les preuves que Saddam avait des armes de destruction massive. Blair est chef de file européen à la fois de la lutte contre le populisme et de la croisade pour la guerre contre la Russie. Il fait une nouvelle carrière internationale sur cette vague de l’anti-populisme et de la haine contre la Russie. Et c’est en ce sens qu’il est intéressant car il a valeur exemplaire de la fusion entre les deux vagues, l’anti-populisme et l’anti-russisme.
Il reçoit des fonds considérables , il anime des think tanks, il voyage, fait des conférences , il a micro ouvert sur toutes les antennes . Il est le porte parole de la lutte pour un nouveau referendum anti Brexit. Pourquoi? Parce qu’il est le mercenaire d’un combat qui est, nous semble-t-il celui de la social-démocratie moderne. Cette sociale démocratie qui convient aux puissances d’argent. La même que Macron par exemple. Cette sociale démocratie qui a perdu ses racines prolétaires réformistes et qui a remplacé les anciens bannis de la terre, les prolos, par les marginaux, les défavorisés, les migrants, les homosexuels, les féministes dures et les transgenres.
Cette social-démocratie fabienne, financée par les ultra riches, est sans danger pour leur ordre social, au contraire elle le renforce! Elle est articulée non comme une organisation politique mais comme un business. Ce que Hollande a bien vu dans son livre en cours de promotion. Blair symbolise pour nous la synthèse de la lutte , cette lutte qui a deux visages mais un seul corps: la lutte contre le populisme à l’intérieur et son pendant à l’extérieur, la Russie.
Si le mot était élégant nous dirions que la social democratie fabienne klepto a comme ennemi le popurussisme. De la même façon que cela fonctionnait du temps de la menace communiste à l’intérieur, avec la menace de l’URSS à l’extérieur, cela fonctionne avec la Russie. Tout cela fonctionne comme un isomorphisme; il y a une même articulation dialectique mais, nous l’avons précisé en caricature, en impur, en sale, si on peut dire, ou mieux en dégradé. C’est cela la répétition historique , une répétition dégradée, de niveau inférieur.
Pour bien assimiler cette proposition il faut avoir présentes à l’esprit toutes les caractéristiques de l’histoire de la guerre froide, de l’histoire d’avant la chute du mur de Berlin. Il faut comprendre que le populisme dans sa révolte, dans son anima, dans son instinct de vie, il faut comprendre que le populisme est un avatar de la lutte des classes, mais un avatar impur, concret, donc sale et imparfait. J’affirme que le populisme est une forme dégradée du combat communiste. Cette affirmation ne se situe pas au niveau intellectuel ou niveau des idées, elle se situe au niveau du vécu de la révolte et de la haine qui saisit les laissés pour compte.
Ce n’est pas un hasard si le populisme unit les laissés pour compte, les nouveaux prolétaires, ceux qui ont tout perdu dans la globalisation et la crise de 2008, ceux qui se font laminer par les réformes de la surexploitation, et qui n’ont plus grand chose à perdre maintenant, sauf leur dignité et leur identité. Ce n’est pas un hasard, si la Russie, alors URSS, qui était la patrie du communisme était l’espoir des prolétaires. Leur grand frère, leur référence.
L’URSS jouait ce rôle, comme la Russie de maintenant, elle influençait les élections en Occident, finançait les partis frères, elle diffusait une propagande alternative, elle menait une politique étrangère non alignée, bref si vous nous suivez vous percevez que d’une certaine façon la Russie actuelle continue dans l’imaginaire et partiellement dans le réel, de jouer le rôle de l’URSS , le role de critique et de repoussoir du système/modèle occidental. Dans la reproduction historique qui est en cours il y a à la fois un phénomène de mémoire inconsciente, et des similitudes organiques, fondamentales qui sont réactivées.
- Le populisme est l’ennemi des classes supérieures dominantes, il effectue un découpage vertical de la société, il clive , il y a « eux et nous » comme dans le communisme
- Il y a un phénomène de projection: les élites projettent la peur et la haine qu’elles ont du peuple, à l’intérieur, sur un réceptacle extérieur chargé de tous les maux et vices, la Russie.
- La saleté, le noir qui sont dans nos corps sociaux sont expulsés sur un réceptacle qui s’y prête historiquement et culturellement,
- il n’ y a pas de différence entre l’ennemi de l’intérieur et l’ennemi de l’extérieur: il suffit de se rappeler les débats sur le financement russe de Le Pen, celui sur Trump qui est en cours, celui sur Corbyn qui prend de l’ampleur.
- le débat sur le financement est semblable à celui qui se joue sur l’autre « monnaie » circulante de notre temps, l’information, la propagande,
- l’idéologie de la modernité et son inverse l’archaïsme jouent à fond: aussi bien les populistes que les Russes sont archaïques, ringards. La lutte des modernes contre les ringards est la même à l’intérieur et à l’extérieur.
- Le lien de ces développements avec la crise est évident; la crise de 2008 a réintroduit la rareté, la lutte pour savoir qui va payer, savoir qui va être laminé, qui va perdre son statut, qui va être asservi, et cela est vrai au plan intérieur, les plus faibles paient pour les plus forts et cela est vrai au plan international, les plus faibles sont censés payer pour les plus forts, ceux qui exploitent les richesses mondiales par le biais de l’échange financier inégal.
- Les prolos doivent être pillés, les russes et leurs matières premières aussi.
- Les socio démocrates veulent un monde inégalitaire, avec un pouvoir unilatéral qui impose son ordre , the World America Made, étant entendu que ce World America Made est un masque et en réalité il faudrait dire « the World the Anglo Saxon made ».
- de la même façon que la lutte populiste est une lutte pour un retour à la démocratie, la lutte des Russes est une lutte pour un monde multilatéral ou tout le monde à son mot à dire.
La comparaison pourrait être complétée, mais si vous n’êtes pas convaincus maintenant , vous ne le serez pas plus avec des lignes supplémentaires.
Ce que nous volons faire toucher du doigt c’est la profonde similitude qui existe entre la lutte des élites contre les populistes et la lutte pour faire la guerre à la Russie.
Les deux combats sont liés, inextricables: pour vaincre le populisme les élites sont persuadées que comme lors de la lutte contre le communisme il faut mettre à genoux les Russes. Il faut vaincre les tendances nationalistes, identitaires, il faut imposer l’homme l’universel, il faut favoriser l’extension du « cool » et sa victoire sur le « hot, il faut que le « soft » gagne sur le « hard », il faut coûte que coûte, que tout devienne hors sol, bref il faut que l’ordre voulu par les élites gagne partout, qu’il ne ne rencontre aucune limite pour qu’il ne puisse plus être renversé.
le ciel de la Syrie Mercredi midi
Nous avons failli titrer : « Trump, vers un traitre de classe », mais ce titre n’a de sens que si on a lu tout le texte.
Trump en 2013! Mais c’était du temps d’Obama!
AGAIN, TO OUR VERY FOOLISH LEADER, DO NOT ATTACK SYRIA – IF YOU DO MANY VERY BAD THINGS WILL HAPPEN & FROM THAT FIGHT THE U.S. GETS NOTHING!
Trump traitre de classe, trahit les déplorables